La liposuccion abdominale est une opération sur laquelle les hommes et les femmes se renseignent. Cependant, les hommes sont génétiquement plus enclins à stocker la graisse dans la région abdominale, en particulier dans la partie inférieure de l’abdomen (et parallèlement sur les hanches). Les femmes, en revanche, sont plus enclines à prendre de la graisse sur les hanches et les cuisses. Mais il ne fait aucun doute que le problème touche les deux.
Lorsqu’on parle de liposuccion du ventre, la durée du gonflement postopératoire est toujours l’une des questions les plus fréquemment posées. On veut à juste titre savoir quand le résultat final sera visible.
Voyons ensuite comment doit se dérouler la période postopératoire.
Liposuccion du ventre : la période postopératoire
La liposuccion est une opération qui peut concerner une ou plusieurs zones du corps, opérées individuellement ou simultanément. Par conséquent, les délais d’intervention et de guérison peuvent varier considérablement.
En effet, la liposuccion représente un traumatisme pour le corps avec des lésions sur une ou plusieurs zones par les canules utilisées pour aspirer la graisse sous-cutanée.
Il va de soi que si la zone traumatisée est beaucoup plus grande (liposuccion à zones multiples), l’effort que notre corps doit fournir pour guérir est plus important car c’est comme s’il était engagé sur plusieurs champs de bataille à la fois. Et la reprise est nécessairement plus lente.
Pour simplifier, supposons ici que nous parlons de la durée du gonflement et de la récupération après une liposuccion du ventre seul, comme si c’était la seule zone opérée.
Ce gonflement a une double nature.
Il s’agit en fait, dans une moindre mesure, de la conséquence des fluides injectés dans la zone ciblée avant l’intervention chirurgicale pour préparer l’aspiration proprement dite. Ces derniers sont toutefois réabsorbés assez rapidement dans les heures et les premiers jours qui suivent l’opération. Ils ont pour fonction d’anesthésier et de réduire les saignements grâce à l’action vasoconstrictrice de l’adrénaline. Le choix de la quantité et du nombre de fluides à injecter au patient peut faire varier la technique d’approche.
Mais elle est aussi et surtout due à l’extravasation et à la stagnation des fluides résultant du traumatisme des vaisseaux sanguins et lymphatiques. C’est la principale raison pour laquelle toute zone du corps soumise à un traumatisme (chirurgical ou autre) gonfle.
La résorption de l’œdème se fait en plusieurs étapes et nécessite le passage par des temps forts :
- Le port du vêtement de contention
- La qualité de la peau et de son élasticité : tout est relatif et dépend des caractéristiques de chaque personne.
- La réalisation d’un drainage lymphatique
- La reprise d’une activité physique