Pourquoi certaines parties du corps ne parviennent-elles pas à perdre du poids ?

Pourquoi certaines parties du corps ne parviennent-elles pas à perdre du poids

La graisse hypertrophique peut être formée par de très grandes cellules, parfois vraiment énormes. Bien qu’il existe toujours une limite à l’augmentation de la taille des adipocytes, les cellules graisseuses peuvent en effet atteindre une taille considérable.

Quelles sont les zones contenant le plus de réserves adipeuses ?

En outre, toutes les parties du corps humain ne subissent pas l’hypertrophie de la même manière. En fait, cela n’arrive presque jamais.

En fonction des prédispositions génétiques, d’une part, et de l’alimentation et du mode de vie, d’autre part, certaines parties du corps  » grossissent  » plus que d’autres.

Par exemple, il est normal pour les hommes de voir la graisse localisée principalement sur le ventre et les hanches, alors qu’il est tout aussi normal pour les femmes de voir ces accumulations s’étendre sur les cuisses, les chevilles et (ce qui n’est pas rare) même la zone brachiale (les bras).

Le corps humain est capable, grâce au mécanisme de la cétose, de décomposer de manière autonome les graisses pour les convertir en énergie, bien que ce processus ne soit utilisé qu’en dernier recours, uniquement en cas de manque de nutrition adéquate.

La cétose a toutefois une limite : elle fonctionne très bien avec les petits adipocytes, alors qu’elle est presque totalement inefficace avec les gros adipocytes.

Par conséquent, les zones où la graisse hypertrophique est plus importante et plus volumineuse, comme l’abdomen, les fesses, les hanches et les cuisses, ont beaucoup plus de mal à « maigrir » que les autres parties du corps.

Ce problème est encore plus marqué chez les patients atteints de lipœdème, dont la graisse est essentiellement insensible à tout régime ou activité physique.

Pourquoi certaines parties du corps ne parviennent-elles pas à perdre du poids

 

La liposuccion et le recours à la chirurgie pour éliminer la graisse localisée

À la fin des années 1970, avec un marché de la santé devenu soudainement beaucoup plus attentif aux besoins esthétiques d’une population aisée, un protocole chirurgical innovant a été développé, conçu exclusivement pour lutter contre l’accumulation localisée de graisse.

Ce protocole reposait, et repose toujours, sur un concept simple : les adipocytes hypertrophiques sont essentiellement des tissus solides et, s’ils ne peuvent être réduits par l’organisme lui-même, ils peuvent néanmoins être éliminés de l’extérieur, puisqu’ils se trouvent sous la peau.

La liposuccion, ou lipoaspiration, est entièrement basée sur ce concept : l’ablation non pas de toute la graisse (ce qui est impossible, puisqu’elle est nécessaire à la survie), mais d’une partie de la graisse hypertrophique devenue irréductible, en excès et provoquant une dysmorphie esthétique évidente.

À l’origine, la liposuccion impliquait un protocole chirurgical assez sanglant et invasif : une canule d’aspiration spéciale était introduite sous la peau du patient et, à force de muscles, le chirurgien retirait ensuite l’excès de graisse, en faisant tourner et en déplaçant la canule en fonction de la zone à « vider ».